Ces techniques de pontage permettent de fabriquer des abdomens détachés solides et souples, des paires d'ailes à géométrie variable ou des pattes articulées. Elle est une ouverture vers d'autres possibilités de montage. Actuellement je travaille en triangulation avec trois étaux pour monter des leurres ultra plats.

L'utilisation des fibres synthétiques comme soies de montage optimise l'esthétisme des leurres et évite les surcharges pondérales. De nombreux éléments peuvent être alors fixés dans un minimum d'espace. Les imitations de libellules construites avec ces fibres sont très réalistes. Les photographies du thorax, de la tête de l'insecte et de son imitation nous l'illustrent.

Ainsi je construis des leurres avec des abdomens souples pour pêcher en eau douce (larve, éphémère, ver de terre) ou en mer (anguillon, larve de poisson). Les ailes et les pattes articulées donnent des attitudes différentes à un même modèle. Ceci est bien pratique en action de pêche où une artificielle unique peut se transformer en nymphe, subimago, imago ou spent en faisant varier la position ou en kitant les ailes, les pattes ou les exuvies.

L'avenir est peu être aux modèles de mouches kités, articulés, modulables, actionnés par photopiles et bourrés de microprocesseurs : pourquoi pas ?