© J.L Teyssié photographe , créateur
     
En haut sur la photo, le modèle, en bas son imitation...    
     
 
     
 

Il n'y a pas qu'une silhouette de nymphe. Elles adoptent effectivement différentes attitudes et changent très rapidement de couleur pendant leur sortie du fourreau larvaire. Les choses se compliquent lorsque varient la profondeur du lit de la rivière et les dérives induites par les courants locaux. Dans l'espace temps, on peut distinguer trois phases visuelles dans le processus de l'éclosion.

 

Le fourreau remue, sa capsule poussée par l'insecte qui digère les colles de l'intérieur, tombe. La tête de la nymphe apparaît. Eblouie par la lumière, elle reste quelques dizaines de secondes immobiles pour découvrir un nouveau monde. Des spasmes remuent son corps pour se dégager du fourreau. Quelquefois, une bulle frontal apparaît aidant l'insecte à se tenir verticalement. La nymphe se dégage et son abdomen de couleur claire s'assombrit pendant les poussées.
     
     
       
 

Sortie de leur fourreau, les nymphes sans bulle frontale tombent sur le sol et se débattent en animant leurs pattes. Elles nagent anarchiquement comme des dytiques. Leurs mouvements saccadés expulsent une exuvie. Un insecte parfait hydrophobe avec des ailes froissées apparaît. Sa densité plus faible que l'eau le propulse en surface. Il déploie ses ailes en laissant un sillage particulier qui attire les prédateurs du ciel et du miroir. Quant aux nymphes avec bulle frontale, elles montent très rapidement en surface et se lâchent leur exuvie sous l'eau. On peut extrapoler les réactions des truites qui à différentes profondeurs de la rivière, nagent soient après les nymphes bullées, soient après les insectes hydrophobes. Les nymphes bullées très rapides sont poursuivies par les truites qui claquent en surface pour les capturer.

       
     

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