Les poissons sont importants. Sans eux, il n'y a pas de vie dans l'eau. Ils s'apprivoisent avec bien sur un peu de nourriture et se laissent bien approcher si les mouvements de nage ne sont pas trop brusques : palmes à éviter absolument mais vieilles tennis indispensables pour ne pas s'écorcher contre les rochers et pour bien tenir le courant.

Même compo que la précédente mais avec des images subaquatiques pas facile à prendre avec un minolta wheathermatic + Velvia + un scan sur epson 1660 + un traitement d'image sur adobephotoshop7 + power point. Le matin tôt les poissons sont encore engourdis et peu effrayés par un baigneur solitaire. Dès que le soleil se lève et que les baigneurs arrivent, c'est la panique + les particules dans l'eau = photo impossible.

Les poissons sont des bio-indicateurs très efficaces. En accumulant et en concentrant des polluants dans leurs organismes, ils reflètent avec précision l'état de santé des eaux. Quelquefois, il est très difficile de détecter des pollutions sournoises dans l'eau uniquement car les seuils de détection des appareils sont trop élevés pour quantifier des doses très faibles car trop diluées. Concentrées dans les muscles des poissons, ces polluants sont plus facilement repérés. Des modèles mathématiques calculent ensuite les quantités déversées dans l'écosystème. La truite est un excellent bio-indicateur des pollutions nucléaires. Le césium 137 Tchernobylien s'accumule bien dans les muscles du salmonidé. En le dosant, on peut déterminer la quantité de Césium total déposé dans la rivière et les écosystèmes environnants. Sans les poissons, il n'y a plus de sentinelle de la rivière et tous les abus sont permis.