Vu de dessus une imitation de guêpe est presque invisible car symbiosée avec les jeux de lumières des risées. Sous le miroir, elle se dessinne parfaitement sous un grand ciel bleu. Lorsque le Mistral souffle dans nos pays, de nombreux insectes terrestres dont les guêpes sont projetés sur la surface des cours d'eau. Les silhouettes doivent être preméditées pour bien se distinguer dans un ciel bleu nettoyé par le vent. On mise alors sur l'étalement des ailes et des pattes qui accroissent en même temps les portées en facilitant la flottabilité des leurres. Les ailes se posent sur l'eau. Les parties froissées réfractent différement la lumière des parties planes. On peut alors voir avec des indices de réfringeance différents, des morceaux d'images de la berge, des arbres qui se collent aux structures de l'imitation. Le poisson ne voient donc pas uniquement l'image d'un insecte mais un mélange de reflets qui varient selon l'incidence, l'intensité lumineuse. Ainsi peut-on expliquer le succès de certaines mouches par rapport à d'autres quelquefois proches mais dont un détail permet une meilleure visibilité à un temps T.
   
Miroir