La mauvaise gestion de notre patrimoine piscicole, l'exode rural, la sédentarité, le manque de temps pour pêcher, l'apparition sur le marché de matières synthétiques révolutionnaires, la découverte des concepts modernes du “fly tying” orientent de plus en plus de moucheurs vers le montage artistique. On ne s'évade plus au bord des rivières mais derrière un étau. L'exemple est flagrant au Japon où les moucheurs nippons de moins en moins tentés par un réseau hydrographique surfréquenté, dérivent vers le montage d'art et les créations réalistes. En France, la qualité des créations présentées pendant les concours de montage laissent à penser que de nombreux moucheurs passent plus de temps derrière leur étau qu'au bord de l'eau. |