La plume de cul de canard peut avoir des couleurs naturelles différentes (dun, kaki, grise, marron, blanche) avec des tons plus ou moins prononcés. Elles peuvent être teintées, mais elles se transforment aux cours des traitements chimiques. Elles deviennent plus sèches, plus fragiles voir cassantes. Elles perdent leurs barbules et leurs graisses. Il faut vraiment utiliser des plumes de bonne qualité au départ pour avoir de bons résultats après les traitements.

© J.L Teyssié photographe , créateur

J'utilise uniquement des CDC teintées pour glisser quelques couleurs vives dans certaines mouches (Mouche de Mai et Oligoneuriella rhenana par exemple). Je préfère de loin la légèreté, la brillance, la couverture graisseuse et les couleurs naturelles des bonnes plumes fraîchement prélevées sur nos jolis canards.

La plume naturelle a un rendu assez réaliste et convaincant du mouvement des ailes et de l'aspect duveteux du corps chez de nombreux insectes aquatiques ou terrestres. Elle permet une grande plasticité au niveau du montage.

Distribuée chez de nombreux détaillants halieutiques et quelquefois en grande surface, cette plume reste coûteuse et ne peut être gaspillée. Pour économiser ce précieux matériel, voici le descriptif de son utilisation maximale.

           
           

Voyagons un peu au centre d'une plume de CDC.

 

Dans une plume de CDC, je distingue trois parties utilisables à des fins diverses:

-la tête et le rachis,

-les touffes centrales symétriques,

-les fibres duveteuses localisées à la base du rachis.

 

Lorsque je construis des séries de spents avec des CDC, j'utilise les touffes de fibres centrales et symétriques de chaque plume pour faire des paires d'ailes. Il me reste la tête, le rachis et la base duveteuse des CDC qui sont stockés dans des boites. Je puise dans ces réserves pour faire ensuite des dubbings, des ailes et des pattes.

Les trois composants ont des fonctions bien spécifiques.

           
   

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