L'idéal est de noter les couleurs émises par la proie fraîche (poisson fourrage) juste après sa capture (malgré son stress) et de les photographier sous différents angles afin d'obtenir une palette de tons. Les couleurs en mémoire peuvent alors être reproduites dans le streamer grâce aux fibres synthétiques. Il faut savoir également que certains poissons fourrage changent de tons ou de couleurs selon la qualité du substrat dans lesquels ils évoluent. Le vairon Cévenol des rivières sombres et schisteuses a une robe plus sombre que le vairon des rivières calcaires des Alpes-Maritimes dont la livrée est dorée. Il faut donc tenir compte de ses variantes intraspécifiques et posséder plusieurs variantes en tons des imitations de vairon. Pour moi ce n'est pas le montage d'un streamer qui est difficile mais l'imitation précise de la robe d'un poisson fourrage. C'est un vrai casse tête surtout lorsque l'on veut imiter des poissons fourrages de nombreux biotopes. L'essai sur le terrain devient alors indispensable. Et encore mon terrain n'est peut être pas représentatif du votre. Donc la discussion devient interminable et est sujette aux polémiques plus ou moins stériles. |